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La prononciation française de « 计生 » est Ji Sheng, c’est à dire, la planification familiale en Chine. Instaurée par la République populaire de Chine en 1979 pour réduire la croissance rapide de la population, la politique de l’enfant unique contraint les femmes à ne pas avoir plus d’un seul enfant, sous peine de sanctions financières et de non-reconnaissance de la part du gouvernement des enfants excédentaires.

Le stérilet se présente comme un produit de contraception, ain- si qu’une fonction de la libération sexuelle pour les femmes. Les femmes peuvent l’utiliser selon leur désirs, pour arriver au but de contraception.

Par contre, en Chine, le gouvernement force l’utilisation de ce moyen sous la forme de loi, à cause du nombre populaire très géant. Il est obligé de le mettre dans les utérus chinoises, après l’accouchement. Dans un certain sens, le stérilet qui est initiale- ment un produit de contraception, devient un outil politique.

« Ji Sheng » est une série de stérilets, je viens de finir ma pre- mière pièce, il me reste encore neuf pièces à faire. Ji Sheng ex- prime un sens du paradoxe en Chine, c’est-à-dire, si le gouverne- ment chinois force d’utiliser les stérilets, les chinoises n’ont pas le droit de procréation, néanmoins sans son dispersion la population chinoise ne peuvent pas être contrôlée. Dans mon oeuvre, j’ai pris de jolies couleurs et un modèle parfait. Mais derrière cette jolie apparence nous voyons le réel système social et la vraie vie sociale, nous constatons la contradiction entre l’amour sexuel et l’ascétisme, et entre le désir et la force politique. Tous cela nous confirme une forte comparaison dans mon eouvre avec un sens ironique et métaphorique. Je suis parmi les femmes esthète donc j’ai exprimé le stérilet de façon jolie, mais il existe un sens impi- toyable caché, car le stérilet endommage l’utérus à long terme.

La format au milieu est le stérilet en réel. Le fond coloré est composé par des lignes blanches, représentant de petits bonhommes.

Les humains et les animaux sont souvent combinés dans l’Histoire de l’art.

 

La broderie pour exprimer ce phénomène est rare. J’ai voulu utiliser cette technique pour exprimer cette combinaison différemment.

 

Ces animaux regardent le public droit dans les yeux, ils semblent communiquer, ils se maquillent et se déguisent en humain.

 

Leurs visages sont sérieux comme des photos d’identités, ils ont perdu l’expression amusante que l’humain attribut aux animaux.

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